jeudi 14 août 2008

Hola,

Ben voilà, je continue ma petite vie sur La Paz. C'est véritablement une ville extraordinaire. Il y a de l'animation partout, il se passe toujours quelque chose. Au niveau du projet ça avance aussi, mais je commence à en avoir marre de devoir courir partout à la recherche d'un quelquonque rendez-vous qui finalemement n'a pas lieu. Et puis grâce à une sociologue j'aurais aussi dû rencontrer quelques politiques et dirigeants du M.A.S mais ces personnes, même si elles sont du M.A.S restent des politiques et donc c'est à toi de te plier à eux, de les attendre des heures et assez souvent pour rien... Si je n'avais pas des trucs de prévu pour demain vendredi et ce weekend, je crois que je retournerai directement sur Buenos Aires. Je ne pourrai absoluement pas expliquer ma relation avec cette ville mais c'est au moins aussi fort qu'une histoire d'amour. J'imagine que les gens que j'ai las bas y sont aussi pour beaucoup. Sinon depuis quelques jours, je passe aussi beaucoup de temps avec une fille nommée Ilonka, étudiante en Anthropologie. Avant hier, on a été ensemble dans un café anarcho féministe (ce qu'il faut avouer qui est assez rare ici, vu la place de la femme dans la société bolivienne). Il y avait une réunion de gauchos (trostkystes, Marxistes and Co.) qui faisaient un bilan du référundum de dimanche dernier. Leur logique à eux est la suivante : en Bolivie, en Equateur, au Vénézuéla (etc.) les dirigeants politiques sont les seuls à s'élever un temps soi peu contre le système capitaliste et le néolibéralisme. Pour cela ils les appuient même s'il reste des points sur lesquels ils sont divergents. C'est assez intéressant comme vision des choses et je pense m'en approcher. Je me rend compte que Morales est le seul président au monde pour lequel j'ai du respect, dans sa façon d'agir, dans son refus de la langue de bois et dans sa lutte certaine contre l'oligarchie bolivienne. Et samedi, dans ce mème café va se dérouler une sorte de "cours" sur les différents courants politiques mondiaux d'extrême gauche et sur les différentes révolution prolétarienne qui ont secoué l'histoire de ces deux derniers siècles. Ça risque d'être fort intéressant, et en plus de cla, j'ai bien envie de voir comment ils abordent ces problématiques ici et ce que l'on pense de tout cela. J'ai aussi été à la fac de la Paz, la U.M.S.A. (universitad mayor de san andres) C'est exactement la même chose que j'avais trouvé sur Buenos Aires, une fac hautement révolutionnaire avec une présence du gauchisme vraiment très marqué.
Bon sur ce, je suis dans l'expectative d'un appel d'un dirigeant du MAS... On va bien voir.

Besos

Aucun commentaire: