hola todos !
C'est bon, je suis arrive a Salta apres 22 heures de bus, ce qui fut ma foi assez fatiguant. J'ai passe mes quelques derniers jours a Buenos Aires partage entre ma petite famille et les personnes que j'ai rencontre a l'auberge. Samedi soir, j'etais invite a manger chez Kelly. Je sais pas par quel miracle, mais Kelly s'est souvenue que j'adorais les empanadas. C'est pourquoi on s'est fait un atelier de confection d'empandas. J'avais quelque peu oublié comment ça se faisait, mais finalement j'ai reussi a me depatouiller. Apres c'est autour d'un mate clope qu'avec Iliana et Nawel, on a relancé cet éternel débat au'est Cuba. Iliana y a été au printemps et d'apres ce qu'elle a raconté, c'est assez extraordinaire ; bien loin de l'image qu'on nous donne de Cuba ici en Europe. De ce fait, je ne sais plus trop quoi penser ce que qu'il s'y passe las bas. On devait aller au theatre apres le repas, voir jouer une amie d'Iliana. Mais bon, pour ne pas déroger a la tradition, nous sommes arrivés en retard. On s'est donc rabattu sur la casa cultural Humahuaca ou j'avias deja été l'année derniere. Cette casa cultural est vraiment extraordinaire. S'y rassemble plus ou mois toute la jeunesse de gauche de Buenos Aires. Elle propose enormement d'évenement culturel et ils proposaient justement ce soir la une piece de theatre. Elle était vraiment super. Une troupe de jeunes comediens qui parodiaient l'apocalypse. J'etais super fier de moi car jai vraiment presque tout compris. Je pense que mon espagnol est en train de revenir et ça fait plaisir de pouvoir participer a de veritables conversations. J'ai un peu parlé avec les gens dans ce bar, et je me suis vraiment rendu compte qu'ici aussi on se posait les mêmes questions, que les interrogations que nous pouvons avoir sur notre monde, sur le capitalisme, ici en europe se retrouvent ici. Ça me donne la même impression que l'année derniere. Nous sommes loin d'être les seuls a vouloir faire tourner le monde dans un autre sens. Sauf qu'ici, je pense, les gens pensent moins et agissent plus. Cette autocritique me semble véritablement nécessaire. Parce que, combien sommes nous a parler parler, sans jamais agir ? Les gens que je rencontre ici, parlent mais agissent aussi. Je sais bien qu'il ne faut pas généraliser, qu'en France il y a des gens qui se bougent et que le contraire existe aussi ici. Mais bon voila, ce sont des questions que je me pose.
Je suis rentré vers trois heures de la casa et c'est a ce moment là qu'on se dit qu'une capitale s'est quand même super impressionant. L'avenue Corrientes était aussi animée qu'en plein jour, le bus bondé...
Sinon comme je pouvais m'y attendre, le départ de l'auberge fut assez difficile. Difficile de quitter des gens que je sais très bien que je ne reverrai jamais. Je m'entendais particulierement bien avec trois Bresiliens et une française, Pascale. Pour la premiere fois j'ai voyage de jour (mon bus partait a 15h45 de Buenos Aires). On a roulé des kilomètres et des kilomètres dans un Buenos Aires que je n'imaginais pas aussi immense. Tout ce Buenos Aires que nous les touristes ne verrony jamais. Le front de mer du Rio de la Plata occupé par des dizaines de pêcheurs et le moindre espace vert occupé par les porteños. Oui, car même si c'est l'hivers ici, il fait plus de 20 degrés, et le ciel est sans nuages.
Et puis plus rien, d'un seul coup. On passe de la banlieu a la pampa en moins de 5 minutes. Il ne reste plus que deux lignes de goudrons qui forment la route. De temps en temps une hacienda, mais sinon rien d'autre ; de la pampa et des vaches. Le coucher du soleil fut magnifique. L'horizon s'est transformé en couleur feu ou le rouge l'orange et le jaune se mélangeaient. Un véritable spectacle, et cela, aussi loin que l'on pouvait voir.
Je suis arrivé ce midi a Salta, dans un hiver ou la temperature frise les 25 degrés... Julien m'attendait a la gare routiere avec sa soeur qui est venue le voir. Rien n'a changé, ni entre nous, ni Juliana, ni leur maison et encore une fois je me sens super bien.
Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester ici. Deux trois jours grand maximum. Cependant je commence véritablement a me poser des questions sur la faisabilité de mon projet. Partout ou je vais on me dit que les boliviens sont super fermés et que pour eux je ne serais rien de plus qu'un yanki... Si ç'avait été un quelquonque voyage, alors j'aurais pu passer par dessus cela, mais comme il y a le projet derriere, je ne sais pas trop comment prendre la situation. Je me débrouille comme je peux pour trouver des contacts, mais cela ne s'avère vraiment pas facile. Je sais qu'ici a Salta il y a un consulat de la Bolivie et je vais y aller faire un tour pour voir s'ils ne peuvent pas m'aider un peu, tout du moins m'orienter.
Bon, hasta luego la gente !!!
Besos
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1 commentaire:
Animo Yanki! :)
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